Grâce à notre abonnement à l’artothèque d’Angers nous avons pu commenter deuxœuvres originales : Une gravure de Richard SERRA et une photographie de Mario GIACOMELLI. |
La gravure que nous avons analysée en cours a été réalisée par Richard SERRA en 1991. Elle a été crée en écho à ses œuvres en pierre (monolithes) installées sur le site d’Afangar en Islande.
Ce sculpteur réalise souvent dessculptures monumentalesoù le spectateur est confronté à la matière (acier, pierre…). Elles sont exposées d’une telle façon que le spectateurpeut se sentir comme écrasé ou impressionné.
Dans cette gravureRichard SERRA semble dessiner avec de »la matière noire et épaisse »*,il veutque le spectateur ressente des effets physiques en découvrant la matière et sa texture particulière « opaque et comme menaçante »*. Cependant,icila matière « est réduite à une surface » (c’est à dire qu’elle n’est pas en volume comme dans ses sculptures).*
* Dictionnaire de l’Art Moderne et Contemporain, Ed. Hazan, 1992.
La gravure que nous avons analysée en cours a été réalisée par Richard SERRA en 1991. Elle a été crée en écho à ses œuvres en pierre (monolithes) installées sur le site d’Afangar en Islande en face de Reykjavik, la capitale.
Dans ses sculptures souvent monumentales le spectateur est confronté à la matière. Elles sont exposées d’une telle façon que le spectateur ressent la force de l’acier ou de la pierre, il peut se sentir comme écrasé ou impressionné face à ces imposantes sculptures.
Comme dans ses sculptures, « lorsqu’il pratique le ‘dessin’ à la matière noire et épaisse, SERRA vise des effets semblablement physiques : il s’agit toujours pour lui de révéler la densité, opaque et comme menaçante, de la masse, même si elle est réduite à une surface. »*
* Dictionnaire de l’Art Moderne et Contemporain, Ed. Hazan, 1992.